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ACCOMPAGNER LE DEUIL
Le deuil n'est pas un chemin linéaire
Perdre quelqu'un ou quelque chose qui comptait pour nous nous confronte à l'une des expériences les plus bouleversantes de l'existence humaine. Le deuil n'est pas un processus standardisé avec des étapes à franchir dans un ordre précis. C'est un mouvement singulier, fait d'avancées et de reculs, de moments d'apaisement et de vagues de douleur qui resurgissent quand on ne les attend plus.
Mon approche de l'accompagnement du deuil reconnaît cette complexité. Je ne suis pas là pour vous dire comment vous devriez vivre votre perte, mais pour vous accompagner là où vous êtes, avec ce que vous ressentez, sans jugement ni prescription.
Les différentes formes de deuil
Le pré-deuil : anticiper l'inéluctable
Le pré-deuil, c'est cette période douloureuse où l'on sait qu'une personne que l'on aime va mourir, sans savoir exactement quand. C'est vivre dans l'entre-deux : ni tout à fait dans la vie d'avant, ni encore dans l'après. C'est accompagner quelqu'un vers sa fin tout en commençant déjà à intégrer l'imminence de sa disparition.
Cette phase est marquée par une ambivalence déchirante. On veut que la personne reste le plus longtemps possible, et en même temps, parfois, on souhaite que sa souffrance cesse. Cette pensée peut générer une culpabilité intense. Le pré-deuil est aussi le moment des "dernières fois" : dernière conversation, dernier regard, dernière étreinte. Ces moments peuvent être précieux, mais aussi insoutenablement lourds.
Dans l'accompagnement du pré-deuil, je vous aide à :
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Accueillir l'ambivalence de vos émotions sans culpabilité
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Trouver les mots ou les gestes qui vous permettent de dire l'essentiel
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Prendre soin de vous tout en étant présent pour l'autre
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Anticiper ce qui pourra vous soutenir après la perte
Le deuil ambigu : perdre sans dire au revoir
Le deuil ambigu survient quand la perte n'est pas claire, quand il n'y a ni corps ni confirmation définitive. C'est le deuil des personnes disparues, des relations qui s'estompent sans se terminer vraiment, des proches atteints de maladies neurodégénératives (la personne est là physiquement, mais n'est plus vraiment elle-même).
C'est aussi le deuil des projets de vie qui ne se réaliseront jamais, de la fertilité perdue, de l'enfant qu'on n'a pas pu porter ou adopter, de la carrière qu'une maladie a interrompue. Le deuil ambigu est particulièrement difficile parce qu'il n'y a pas de rituel socialement reconnu, pas de fermeture claire. On oscille entre espoir et désespoir, présence et absence.
Dans l'accompagnement du deuil ambigu, je vous aide à :
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Légitimer une douleur que l'entourage ne comprend pas toujours
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Vivre avec l'incertitude sans vous y perdre
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Créer vos propres rituels de reconnaissance de la perte
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Autoriser le deuil d'une relation qui n'est pas physiquement terminée
Le deuil difficile : quand la douleur persiste
Certains deuils sont particulièrement complexes à traverser. Les circonstances de la perte peuvent être traumatiques (mort violente, suicide, accident, meurtre). La relation avec la personne décédée peut avoir été ambivalente, conflictuelle, marquée par de l'abus. Les deuils multiples, les pertes qui se cumulent sans temps de récupération, épuisent les ressources psychiques.
Le deuil difficile, c'est aussi celui qui n'est pas reconnu socialement : la perte d'un animal de compagnie, d'un ami non reconnu comme "assez proche", d'un amour secret, d'un ex-partenaire. C'est le deuil que vous devez vivre en silence parce que personne ne comprend l'ampleur de votre chagrin.
Dans l'accompagnement du deuil difficile, je vous aide à :
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Démêler les émotions enchevêtrées (culpabilité, colère, soulagement, tristesse)
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Traiter les dimensions traumatiques de la perte si nécessaire
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Valider votre douleur même quand elle n'est pas socialement légitimée
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Reconstruire un récit cohérent de ce qui s'est passé
Le deuil dit "normal" : une souffrance légitime
Il n'y a rien d'anormal à souffrir après une perte. Le deuil dit "normal" est celui qui suit son cours, avec ses hauts et ses bas, ses moments d'effondrement et ses moments de répit. C'est celui qui permet progressivement de réinvestir la vie sans pour autant oublier la personne disparue.
Mais même dans un deuil "normal", le chemin est difficile. Vous pouvez vous sentir submergé par la tristesse, traverser des phases de colère intense, avoir l'impression que plus rien n'a de sens. Vous pouvez ressentir la présence de la personne disparue, lui parler, rêver d'elle. Tout cela est normal et fait partie du processus d'intégration de la perte.
Dans l'accompagnement du deuil, je vous aide à :
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Traverser les différentes phases sans vous y perdre
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Comprendre ce qui se passe en vous (émotions, pensées, sensations corporelles)
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Trouver votre rythme sans subir la pression sociale du "il faut que tu avances"
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Maintenir le lien avec la personne disparue d'une manière qui vous apaise
Le deuil pathologique : quand la souffrance s'installe
Parfois, le deuil ne suit pas son cours. La douleur reste aussi vive des mois, des années après. Vous ne parvenez pas à accepter la réalité de la perte. Votre vie s'est arrêtée ce jour-là. Vous évitez tout ce qui pourrait vous rappeler la personne disparue, ou au contraire, vous vous accrochez à chaque objet, chaque souvenir, dans une tentative désespérée de la faire exister encore.
Le deuil devient pathologique quand il envahit toute votre existence et vous empêche de continuer à vivre. Ce n'est pas un jugement moral, c'est un signal que vous avez besoin d'un soutien spécifique. Le deuil pathologique peut s'accompagner de dépression sévère, d'idées suicidaires, d'évitement massif, de ruminations obsédantes.
Dans l'accompagnement du deuil pathologique, je vous aide à :
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Identifier ce qui bloque le processus d'intégration
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Traiter les traumatismes associés à la perte
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Utiliser des approches thérapeutiques spécifiques (EMDR, thérapie des schémas, ACT)
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Reconstruire progressivement un espace pour la vie sans trahir la mémoire
Mon approche : douceur et précision clinique
Je n'ai pas de recette magique pour apaiser la douleur du deuil. Personne ne peut vous enlever cette souffrance, et ce serait mentir que de prétendre le contraire. Mais je peux être à vos côtés pendant que vous la traversez.
Mon accompagnement repose sur plusieurs principes :
La normalisation de votre expérience. Ce que vous ressentez, même si c'est intense, contradictoire, parfois effrayant, fait probablement partie du processus normal du deuil. Je vous aide à distinguer ce qui relève d'une réaction attendue de ce qui pourrait nécessiter une attention particulière.
Le respect de votre rythme. Il n'y a pas de calendrier du deuil. Certaines personnes ont besoin de parler immédiatement, d'autres ont besoin de temps avant de pouvoir mettre des mots sur ce qu'elles vivent. Je m'adapte à là où vous en êtes.
Une approche intégrative. Selon vos besoins, je mobilise différents outils thérapeutiques : EMDR pour les aspects traumatiques, ACT pour apprendre à vivre avec la douleur sans lutte stérile, thérapie des schémas pour comprendre comment votre histoire personnelle colore votre vécu du deuil, approches psychocorporelles pour réguler l'intensité émotionnelle.
La validation de toutes vos émotions. La colère, la culpabilité, le soulagement, la peur, la nostalgie : toutes ces émotions ont leur place. Aucune n'est interdite ou honteuse. Je crée un espace où vous pouvez être pleinement vous-même, sans censure.
Le maintien du lien. Le but du deuil n'est pas d'oublier, mais de transformer la relation. Je vous accompagne pour trouver une manière de garder la personne dans votre cœur tout en continuant à vivre.
Quand consulter ?
Il n'y a pas de "bon moment" pour demander de l'aide. Vous pouvez consulter dès l'annonce d'un diagnostic grave (pré-deuil), immédiatement après le décès, plusieurs mois ou années plus tard si vous sentez que quelque chose reste bloqué.
Voici quelques signaux qui peuvent indiquer qu'un accompagnement serait bénéfique :
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Vous vous sentez submergé par vos émotions au point de ne plus pouvoir fonctionner au quotidien
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Vous avez l'impression que votre douleur ne diminue pas du tout avec le temps
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Vous évitez systématiquement tout ce qui pourrait vous rappeler la perte
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Vous avez des pensées suicidaires ou un sentiment que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue
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Vous culpabilisez intensément et ne parvenez pas à vous pardonner
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Vous vous sentez isolé, incompris par votre entourage
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Vous avez l'impression de "mal faire" votre deuil
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Vous voulez simplement être accompagné dans cette traversée difficile
Informations pratiques
Durée : L'accompagnement du deuil est variable selon les personnes et les situations. Certaines personnes trouvent un apaisement en quelques séances, d'autres ont besoin d'un suivi plus long. Nous faisons régulièrement le point ensemble sur vos besoins.
Format : Séances individuelles de 50 minutes, en présentiel ou en visio selon votre préférence et votre localisation.
Confidentialité : Tout ce qui se dit dans l'espace thérapeutique reste strictement confidentiel, dans le respect du code de déontologie des psychologues.
Un dernier mot
Le deuil est une expérience universelle et pourtant profondément solitaire. On peut être entouré et se sentir seul avec sa peine. On peut avoir l'impression que personne ne comprend vraiment.
Si vous lisez ces lignes, c'est peut-être que vous cherchez quelqu'un qui puisse tenir cet espace avec vous. Quelqu'un qui ne vous dira pas "courage" ou "il faut que tu avances", mais qui saura simplement être là, présent à votre douleur, sans la minimiser ni la dramatiser.
Je ne peux pas vous promettre que la douleur disparaîtra complètement. Certaines pertes laissent des traces permanentes. Mais je peux vous accompagner pour que cette douleur trouve sa juste place dans votre vie, pour qu'elle ne soit plus une vague qui vous submerge mais une émotion que vous pouvez accueillir et traverser.
Vous ne devriez pas avoir à porter seul le poids de votre chagrin.
Pour prendre rendez-vous ou pour toute question, n'hésitez pas à me contacter.
